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LES RUINES DE MUYIL AU CŒUR D’UNE SOMPTUEUSE FORÊT TROPICALE

Comme vous le savez, la Péninsule du Yucatán au Mexique, regorge de cités archéologiques, vestiges de la civilisation maya. Loin d’être aussi connue que Chichen Itza ou les ruines de Tulum, Muyil n’en vaut pas moins le détour. À deux pas de Tulum, des ruines d’un autre temps contemplent inlassablement la Réserve de la Biosphère de Sian Ka’an. Nous vous emmenons à travers la jungle pour vous faire découvrir les ruines de Muyil.

VISITE DES RUINES DE MUYIL

Nous n’allons pas vous mentir, il n’y a pas de quoi vous raconter toute une histoire sur Muyil, c’est une toute petite zone archéologique. Comme à notre habitude nous prenons le temps de parcourir la zone archéologique en essayant de ressentir l’ambiance de la forêt tropicale qui nous entoure. C’est bien là une des particularités de Muyil. 

Nous arrivons à la pyramide principale, érigée devant nous. Quand j’y repense, elle me fait penser à la pyramide de Tikal au Guatemala, en plus petite. Il semblerait que les mayas ayant construits cet édifice venaient précisément du nord du Guatemala (région du Petén). Normal, donc… Il y a ce fameux bas-relief d’un héron, qu’il faut essayer d’observer à l’arrière de l’édifice. Il y a quelques années, il fallait avoir l’œil aguerrit. Aujourd’hui il est tellement restauré que vous ne pouvez pas le louper.

Mais pourquoi un héron au lieu des habituels jaguars ou autre serpents à plume ?

J’y viens, j’y viens, patience.

En attendant, je vais vous présenter une nouvelle prouesse architecturale réalisée par les mayas. Le sommet de la pyramide servait d’observatoire. Lorsque vous êtes juste en face de la pyramide, vous pouvez observer 2 encoches lumineuses au sommet. Aux solstices, lorsque le soleil se trouve juste derrière la pyramide, un rayon lumineux passe à travers le sommet pour venir éclairer le sol. Cela permettait aux mayas de prévoir les saisons et connaitre ainsi le calendrier de plantation des cultures. Ils sont forts ces mayas !

Muyil est située tout près d’une lagune, qui porte le même nom. Maintenant vous comprenez mieux la référence au héron. Oui vous savez, celui qu’il faut essayer de trouver sur la façade de la pyramide principale et qui vous saute aux yeux tellement il a été restauré.

À TRAVERS LA JUNGLE TROPICALE

Un petit sentier interprétatif est aménagé dans la forêt. Ne soyez pas surpris de payer l’entrée de ce sentier : nous sortons du site archéologique pour entrer dans la réserve de Sian Ka’an. Ce chemin est entretenu par la communauté maya de Muyil. Ils tirent ainsi une part de leur revenu du tourisme pour préserver la forêt.

Ce sentier sur pilotis, nous permet de traverser la zone humide qui s’étend des ruines jusqu’à la lagune. Nous traversons des zones d’affleurement d’eau, qui ressemblent à de tous petits cenotes (aguada en espagnol). La végétation est luxuriante, le calme règne, les moustiques nous laissent tranquilles. Que demander de plus ?

Au bout du sentier, nous arrivons à une tour d’observation. Le moment pour Marie de vaincre son vertige pour pouvoir admirer la vue. Nous surplombons la forêt. Normalement il est possible d’entrevoir le sommet de la pyramide principale. Nous cherchons en vain… La forêt pousse, lentement mais sûrement et recouvre de plus en plus ce majestueux site. Le panorama est grandiose. Nous pouvons admirer la vue sur la réserve de Sian Ka’an et la lagune de Muyil.

Il est temps pour nous de conclure la visite. Nous descendons de la tour d’observation. Nous cheminons les derniers mettre du sentier sur pilotis pour rejoindre la lagune de Chunyaxché. Un guide nous attend pour nous emmener pour une excursion en bateau au cœur de Sian Ka’an.

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